Mot-clé - Pilat

Fil des notes - Fil des commentaires

mardi 13 septembre 2011

Cystopteris fragilis (L.) Bernh. [Filicula (nom pré-linnéen)]

Plante récoltée par Jean-Jacques Rousseau dans le Pilat et envoyée au botaniste Claret de la Tourrette.

Lire la suite...

Gymnocarpium dryopteris (L.) Newm. [Polypodium dryopteris L.]

Plante récoltée par Jean-Jacques Rousseau dans le Pilat et envoyée au botaniste Claret de la Tourrette.

Lire la suite...

jeudi 21 juillet 2011

Projets dans les territoires


De nombreux projets en Rhône-Alpes et au-delà :


logo_rousseau_ra.jpgLes temps forts de 2012
En Savoie
En Haute-Savoie
Dans l'Ain
Dans la Loire
En Ardèche
Dans la Drôme
Dans l'Isère
Dans le Rhône
Nos partenaires en France et en Europe

Lire la suite...

lundi 08 novembre 2010

Je n'ai plus que des sensations (4)

Lionel Bourg
Carnet de route (4)

     Vallée du Rhône
     De Lyon jusqu’aux quais d’Avignon, le coche d’eau assurant la liaison fluviale ne devait pas être bateau d’agrément quand Rousseau navigua à son bord.
     Remous, tourbillons, courants plus musculeux qu’ils ne le sont encore, les barques à fond plat chaviraient çà et là, les bateliers n’évitant pas toujours les pièges d’un Rhône qui, canalisé, assagi, ses bras morts embourbés sous des taillis où n’éclosent que les fleurs des sacs publicitaires de la grande distribution, n’a maintenant que des fureurs intermittentes.
     Jean-Jacques n’est pas Faulkner.
     Ni Melville ni Thomas Wolfe. L’espace qu’il dépeint garde partout la mesure de son pas. Il a besoin de sources, de calmes étendues que ride à peine le souffle d’une brise rafraîchissante. Besoin de ruisseaux, de rivières.
     Il eût été perdu près du Mississippi, à Jefferson ou par les collines boisées de pins du comté d’Yoknapatawpha.


     Bourg-Saint-Andéol
     Dans le Grand Jardin du palais des Évêques, la fontaine de Neptune ne bouillonne plus et le souverain de la mer, amputé d’un bras et d’une jambe, règne sur les eaux verdâtres du bassin sous l’apparence d’un maître au corps pansé de plaques métalliques tant bien que mal assujetties.
     Le parc n’en est pas moins fort beau. Fort agréable aussi.
     J’y cueille une figue, succulente, flatte la crinière d’un lion de pierre, me disant que ces nobles allées, et le Dieu Mithra qu’encadrent les sources vauclusiennes, l’église romane ou les opulentes demeures comme leurs carrés de nature domestique eussent probablement retenu Rousseau s’il avait fait halte afin de poursuivre son idylle avec Mme de Larnage.

Lire la suite...

lundi 27 septembre 2010

Je n'ai plus que des sensations (3)

Lionel Bourg
Carnet de route (3)

     Pilat
     Du Crêt de la Perdrix à celui de l’Œillon, la lande, qu’interrompt deux ou trois avancées des forêts, serait beaucoup plus nue si pins et sorbiers, à l’écart du gros de la troupe, ne tentaient pas subrepticement de coloniser le domaine.
     Le chemin, tracé par les bruyères, la myrtille et les graminées qui ne sont jamais si câlines qu’aux dernières journées du mois d’août, n’en reste pas moins l’un des plus attachants de la montagne.
Sans hâte, j’atteins le Crêt de l’Étançon, embrassant peu à peu, comme rarement, les Alpes et la vallée du Rhône : le pays d’errance de Rousseau.
     Parvenu au sommet, où je m’attarde - il fait si beau, le paysage est tellement vaste -, l’imposant éboulis, les buissons d’églantiers et les framboisiers qui déjà se racornissent, le ciel que l’on croirait pouvoir effleurer, tout s’assemble et concourt au moment d’évidence qui me cloue sur place : je suis ici chez moi.

     Annecy
     Logeant à un jet de pierre du Château, la fenêtre de ma chambre s’ouvre sur les chaudes écailles des toits. Le soleil du soir s’y étire ou s’y love, comme un chat.
     J’ai mis à profit le bel après-midi pour me repaître de la vieille ville, privilégiant on le devine la rue Jean-Jacques Rousseau qui, par bonheur, ne s’encombre de boutiques et méprise la bimbeloterie carte-postalienne dont regorgent les ruelles voisines. Miracle ! Personne… C’est que les contingents de visiteurs piétinent près du canal, ne se souciant ni de Jean-Jacques ni de Madame de Warens : la solitude dont je bénéficie soudain sied à ma recherche de leurs fantômes.                                                                       

                                                                                *

Lire la suite...

- page 1 de 2