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vendredi 26 août 2011

Grille d'entrée de l'ancien hôtel particulier de la famille Anglancier

Grille d'entrée de l'hôtel, au 1 rue de la République, à Bourgoin-Jallieu (Isère).

Trois mois après son arrivée à Bourgoin, Rousseau se lie d'amitié avec l'un des représentants de la noblesse locale : Claude Anglancier de Saint-Germain, ancien lieutenant-colonel des dragons, chevalier de l'ordre royal de Saint-Louis. Il lui écrit : " Je n'ai pas l'honneur d'être connu de vous et je sais que vous n'aimez pas mes opinions". Suivront douze mois d'amitié et de rencontres, jusqu'en avril 1770, date de départ de Rousseau.

"Où êtes-vous brave Saint-Germain ? Quand pourrai-je vous embrasser et réchauffer au feu de votre courage celui dont j'ai besoin pour supporter les signes de ma destinée ?"
26 février 1770.

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Auberge de la Fontaine d'Or. Bourgoin

Auberge de la Fontaine d'Or où J.J. Rousseau consacra son union avec Thérèse Levasseur le 29 août 1768.

Carte postale du début des années 1900, où la rue est nommée Nationale (actuellement rue Robert Belmont).

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jeudi 21 juillet 2011

Projets dans les territoires


De nombreux projets en Rhône-Alpes et au-delà :


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lundi 27 septembre 2010

Je n'ai plus que des sensations (3)

Lionel Bourg
Carnet de route (3)

     Pilat
     Du Crêt de la Perdrix à celui de l’Œillon, la lande, qu’interrompt deux ou trois avancées des forêts, serait beaucoup plus nue si pins et sorbiers, à l’écart du gros de la troupe, ne tentaient pas subrepticement de coloniser le domaine.
     Le chemin, tracé par les bruyères, la myrtille et les graminées qui ne sont jamais si câlines qu’aux dernières journées du mois d’août, n’en reste pas moins l’un des plus attachants de la montagne.
Sans hâte, j’atteins le Crêt de l’Étançon, embrassant peu à peu, comme rarement, les Alpes et la vallée du Rhône : le pays d’errance de Rousseau.
     Parvenu au sommet, où je m’attarde - il fait si beau, le paysage est tellement vaste -, l’imposant éboulis, les buissons d’églantiers et les framboisiers qui déjà se racornissent, le ciel que l’on croirait pouvoir effleurer, tout s’assemble et concourt au moment d’évidence qui me cloue sur place : je suis ici chez moi.

     Annecy
     Logeant à un jet de pierre du Château, la fenêtre de ma chambre s’ouvre sur les chaudes écailles des toits. Le soleil du soir s’y étire ou s’y love, comme un chat.
     J’ai mis à profit le bel après-midi pour me repaître de la vieille ville, privilégiant on le devine la rue Jean-Jacques Rousseau qui, par bonheur, ne s’encombre de boutiques et méprise la bimbeloterie carte-postalienne dont regorgent les ruelles voisines. Miracle ! Personne… C’est que les contingents de visiteurs piétinent près du canal, ne se souciant ni de Jean-Jacques ni de Madame de Warens : la solitude dont je bénéficie soudain sied à ma recherche de leurs fantômes.                                                                       

                                                                                *

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