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vendredi 23 décembre 2011

Solitaire, solidaire, Rousseau et le lien social

solitaire_solidaire.gifEn résonance avec la commémoration en Rhône-Alpes du tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau en 2012, la Bibliothèque Départementale de l'Ardèche, en partenariat avec le Théâtre et la Médiathèque municipale de Privas, ont le plaisir de vous proposer un voyage au coeur de l'univers de l'un des plus grands auteurs du siècle des Lumières, avec la conférence de Bruno Bernardi :

«Solitaire, solidaire, Rousseau et le lien social»

Pour J.-J. Rousseau, la solitude est à  la fois une souffrance que la société lui a imposée et une aspiration de tout son être. Le lien social fait "d'un animal stupide et borné un être intelligent et un homme" et le fait entrer dans un ordre de dépendance et d'obligations. Cette conférence tentera de montrer que ces idées, loin d'être contradictoires, sont le relevé des contrariétés constitutives de la condition de l'homme.

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mercredi 16 novembre 2011

Rousseau : Anthropologie politique

anthropologie_politique.gifLUNDI 28 NOVEMBRE 2011

14h00-17h00

BSHM - Salle des Colloques

Préparation à l’agrégation de philosophie
Master « Histoire de la philosophie et philosophie du langage » (UE 5)
 
PROGRAMME

Ouverture de la demi-journée d’études : Thierry Ménissier (UPMF, Grenoble)


Bernard Gittler (Lycée Stendhal, Grenoble)
La critique du luxe dans le discours sur les sciences et les arts

Gabrielle Radica (UPJV, Amiens)
La notion de propriété chez Rousseau

Bruno Bernardi (Lycée Thiers, Marseille)
Volonté générale, opinion publique, raison publique :
la généralisation de la volonté dans la pensée politique de Rousseau


Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles - http://sh.upmf-grenoble.fr/


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mardi 08 novembre 2011

Des goûters philosophiques autour de Jean-Jacques Rousseau

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© Laurent Bachler

Depuis plusieurs années, des enseignants du lycée Vaugelas à Chambéry, et parmi eux, Laurent Bachler, organisent des rencontres entre une classe de Terminale L et une classe de CP autour de questions philosophiques. Les élèves sont divisés en groupes de 4 ou 5 ; chaque groupe d’élèves de Terminale prend en charge un groupe d’élèves de CP pour lui poser des questions et l’aider à préciser sa pensée sur des thèmes aussi variés que la beauté et la laideur, la justice (qu’est-ce qu’une punition juste ?), les différences et la tolérance, ou encore la mort.

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mercredi 20 octobre 2010

Rousseau hors-série

« Rousseau invente l’enfant, l’égotisme, la nature, l’égalité, la démocratie. Son paradoxe, c’est qu’ainsi il invente le monde moderne tout en construisant son personnage sur la haine du moderne ». Penser ce paradoxe, autrement dit cette complexité, c’est ce à quoi invite François Furet dans le  texte d’ouverture de ce numéro spécial Rousseau du Nouvel Observateur, paru cet été.  Beaucoup de contributeurs ont répondu à cet impératif, et il n’est qu’à lire l’entretien avec Pierre Manent sur « L’Irréductible » pour comprendre à quel point, si  Rousseau s’est absenté du débat public, c’est avant tout parce qu’il échappe à notre manie toute contemporaine de la simplification.
Outre la richesse des différentes contributions, qui dépeignent un Rousseau « miroir de son temps », mais aussi un « Jean-Jacques intime » et un « penseur de la Révolution », ce numéro spécial est aussi l’occasion de revenir au texte, avec des extraits du Contrat social, du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, de l’Émile, des Rêveries du promeneur solitaire… Car c’est aux textes que toutes ces pages, tous ces articles et entretiens nous incitent avant tout à retourner. C’est là et seulement là que l’on pourra ramener à un seul homme la multiplicité de l’écrivain et du philosophe, du moraliste et du poète, du musicien et du promeneur… Comprendre. Une nécessité bienvenue lorsqu’on s’inscrit dans la préparation de la commémoration d’un homme qui, comme aucun autre, n’a été brandi par les camps (politiques, philosophiques, littéraires…) les plus divers. On lira sur ce point la surprenante contribution de Raymond Trousson, « L’Apothéose de Jean-Jacques », qui décrit « le culte Rousseau », immédiatement après sa mort et jusqu’aux cérémonies qui accompagnèrent le transfert de ses restes au Panthéon, le 20 vendémiaire an III (11 octobre 1794). Rousseau élevé au rang de père spirituel de la Révolution… « Parce qu’il leur fournit des mythes et des symboles, toutes les factions se reconnaissent en lui, des modérés aux enragés : il y a un Rousseau monarchien ou feuillant, girondin, à la mode de Mme Roland, un Rousseau jacobin à la Robespierre, un Rousseau communiste à la Babeuf. » Objet de toutes les tensions, de toutes les appropriations, de toutes les reconnaissances, Rousseau,  ce « Newton du monde moral » écrivait Kant, est à retrouver quelque part parmi les siens.

Laurent Bonzon

Le Nouvel Observateur – Hors-série
Rousseau, le génie de la modernité
99 p., 5 €

lundi 19 juillet 2010

Pourquoi lire le Contrat social aujourd'hui ?

Chambéry, 28 juin 2010
Bruno Bernardi

Ce texte, prononcé le 28 juin 2008 lors de la journée Rousseau organisée par la Région Rhône-Alpes à l’espace André Malraux de Chambéry, est extrait d’une contribution plus étendue publiée en juillet 2010 par le Nouvel Observateur dans un numéro hors-série consacré à l’actualité de Rousseau.
    
          Le Contrat social est l’œuvre la plus célèbre de Rousseau. En tout cas celle qui contribue le plus à sa présence dans notre vie publique, notamment par les idées de souveraineté du peuple, de volonté générale et la conception de la loi qui lui sont associées. Ces idées lui ont valu d’entrer au Panthéon en figure tutélaire de la République, comme le représentant en politique de l’héritage des Lumières. Mais cette identification est à double tranchant. Le Contrat social, souvent invoqué mais peu lu, est traité comme une œuvre canonique mais pour cela même désuète. Est ainsi fait obstacle à la reconnaissance de ce qui, après avoir fait sa singularité en son temps, peut faire sa pertinence pour le nôtre.

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