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lundi 18 juillet 2011

La pérennité de l'année Rousseau : les publications

ouvrages2.jpgBeaucoup de projets éditoriaux sont en préparation en Rhône-Alpes ; voici un premier recensement qui est sans doute amené à évoluer et à s'étoffer.
 
La Passe du Vent souhaite consacrer un triptyque à Rousseau : une anthologie de citations, liée aux 10 mots, une réédition de l'Essai sur l'origine des langues et la réédition de Citoyen Rousseau – Boîte Postale les Charmettes, édité en 1997, en collaboration avec le Festival du premier roman de Chambéry.
 
Les PUL ont le projet de rééditer Jean-Jacques Rousseau ou l'esprit de solitude, de Georges-Arthur Goldschmidt, préfacé par Lionel Bourg.
 
Les Éditions Glénat ont demandé à Yves Mirodatos de diriger un livre illustré Jean-Jacques Rousseau – le sentiment et la pensée dont la sortie est prévue en janvier 2012.
 
Les PUG, quant à elles, rééditent le Journal de Gaspard Bovier sur le séjour à Grenoble de Jean-Jacques Rousseau, sous la direction de Jean Sgard et Catherine Coeuré.

ENS Éditions publieront en septembre prochain un ouvrage intitulé Rousseau, politique et esthétique. Sur la Lettre à D'Alembert, sous la double direction de Blaise Bachofen et de Bruno Bernardi.

Dans sa collection "Patrimoines", le Dauphiné Libéré a demandé à René Bourgeois de diriger un ouvrage qui retracera le parcours de Rousseau dans notre région.

Les Éditions Jacques André prévoient de publier Je suis Jean-Jacques Rousseau , d'Odile N'Guyen Schoendoff.

Enfin, La Région Rhône-Alpes a souhaité passer commande d’écriture à Lionel Bourg pour un récit construit sur six résidences itinérantes. Ce sont les Éditions de la Fosse aux ours qui publieront La Croisée des errances début 2012, avec des illustrations de Géraldine Koziak.

mardi 04 janvier 2011

Rousseau imprimé clandestinement à Lyon

programme_conference_2011.jpgLa Société historique, archéologique et littéraire de Lyon, institution vénérable fondée en 1807, organise un cycle de conférences consacré à l'histoire de Lyon et du Lyonnais, un rendez-vous régulier donné aux Archives municipales de Lyon le troisième lundi du mois, à 18 h 15 précises.
L'année 2011 s'ouvrira avec Rousseau, lundi 17 janvier, sur le thème : "Une édition clandestine du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau publiée à Lyon en 1762" par Dominique Varry, professeur des universités et directeur de la recherche à l'Enssib.
L'entrée est libre dans la limite des places disponibles.



Archives municipales de Lyon
1, place des Archives
69002 Lyon
shallyon@cegetel.net
www.archives-lyon.fr

lundi 21 juin 2010

L’exigence d’authenticité

Université Stendhal-Grenoble 3
18-21 octobre 2012

Colloque
accompagné d’un cycle de conférences (automne-hiver 2012)

Manifestation organisée par Yves Citton et Jean-François Perrin
(Université Stendhal et UMR Lire 5611)
dans le cadre de la célébration de Rousseau 2012 à Grenoble


L’expérience de Rousseau


De quelle définition de l’« authenticité » peut-on se réclamer aujourd’hui ? Tout le monde en parle sous les nouvelles appellations de traçabilité, d’AOC ou de « bio », mais qui y croit et pour quelles raisons ?
Certains penseurs se sont avisés de la prégnance contemporaine de cette « culture de l’authenticité » (Charles Taylor) pour y repérer un produit de ce que le XVIIIe siècle français a visé sous la catégorie du « sentiment de l’existence » : la coïncidence de soi à soi comme expérience sensible de coexistence au Tout de la Nature (créée ou non) passerait alors pour le fondement de toute justesse morale possible.
C’est, dès les années 1770, en critique de la société du spectacle que Rousseau écrit ses œuvres autobiographiques : dans l’opinion publique en formation qu’il observe à son époque, il voit se dessiner en filigrane l’impérialisme d’une médiasphère universelle dont le système de représentations a vocation à identifier radicalement l’être à l’apparence.
Ce qui se joue là, c’est la question absolument politique de la liberté, une liberté que Rousseau a pensée comme le propre de l’espèce humaine et dont il a expérimenté l’exigence en refusant d’asservir son génie à aucune nécessité émanant des contraintes et convenances sociales : « la cause de cet invincible dégoût que j’ai toujours éprouvé dans le commerce des hommes (…) n’est autre que cet indomptable esprit de liberté que rien n’a pu vaincre » (Lettres à Malesherbes).

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Edition du tricentenaire des oeuvres complètes de Rousseau

La publication, aux Éditions Classiques Garnier, d’une version totalement renouvelée des OEuvres complètes de Jean-Jacques Rousseau s’annonce comme un événement éditorial majeur.

L’édition de référence était, jusqu’à présent, celle des OEuvres complètes parue, en cinq volumes, dans la Bibliothèque de la Pléiade, sous la direction de Bernard Gagnebin et Marcel Raymond. D’un point de vue institutionnel, cette entreprise était adossée à la société J.-J. Rousseau (Genève). Or, cinquante ans ont passé depuis la publication du premier volume de cette prestigieuse édition, à laquelle avaient collaboré les plus grands noms de la critique rousseauiste, de Robert Derathé à Jean Starobinski. Et quinze ans depuis le dernier.

À la différence de cette édition articulée sur une sélection thématique, il s’agit aujourd’hui de rendre accessible l’intégralité des écrits de Rousseau présentés dans l’ordre chronologique de composition ou de parution, afin de permettre de réinterroger cette oeuvre d’un point de vue à la fois historique et généalogique, et d’en rendre sensible l’originalité à travers la diversité des sujets abordés. Une entreprise de cette envergure n’a pas d’équivalent depuis l’édition Musset-Pathay au début du xixe siècle. Elle est requise par toute une série de découvertes ou de relectures contemporaines dans le corpus publié et non publié des écrits de Rousseau (écrits botaniques, manuscrits, partitions, etc.) et par le renouvellement en cours des interprétations. Les travaux ont déjà commencé : les premiers volumes devront sortir des presses en 2011 et les derniers vers 2015.

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