Mot-clé - Chambéry

Fil des notes - Fil des commentaires

vendredi 27 mai 2011

Chambéry sans Jean-Jacques Rousseau ?

ChamberySansJJR.jpgLes Guides-conférenciers de Chambéry viennent de publier un ouvrage sur Rousseau à Chambéry, écrit par François Juttet et préfacé par Jean-Pierre Ruffier.

Ce livre de 150 pages évoque le séjour de l'écrivain entre les années 1731 et 1742. Un itinéraire dans la ville permet de replacer les différentes personnes de l'époque rencontrées par Rousseau. La Maison des Charmettes est présentée à travers une riche iconographie.
Le titre fait référence au texte de Lamartine extrait de Raphaël.
 
« Nous voulions, avant de quitter Chambéry et sa chère vallée, aller visiter ensemble la petite maison de Jean-Jacques Rousseau et de madame de Warens, aux Charmettes. Un paysage n'est qu'un homme ou une femme.  Qu'est-ce que Vaucluse sans Pétrarque ? qu'est-ce que Sorrente sans le Tasse ? qu'est-ce que la Sicile sans Théocrite ? qu’est-ce que le Paraclet sans Héloïse ? qu'est-ce qu'Annecy sans Madame de Warens ? qu'est-ce que Chambéry sans Jean-Jacques Rousseau ? ciel sans rayons, voix sans échos, sites sans âmes. L’homme n’anime pas seulement l’homme, il anime toute une nature. Il emporte une immortalité avec lui dans le ciel, il en laisse une autre dans les lieux qu’il a consacrés. En cherchant sa trace, on la retrouve et l’on converse réellement avec lui. »

Alphonse de Lamartine (Raphaël, pages de la vingtième année - 1849)

Les Guides-Conférenciers
71, rue Saint-Réal
73000 Chambéry

mercredi 15 décembre 2010

La Maison de J. J. Rousseau aux Charmettes (près Chambéry)

Carte postale ayant voyagé en novembre 1900 entre Chambéry et Aime.

Collection particulière.

Lire la suite...

vendredi 10 décembre 2010

Château de Chambéry

Façade du château de Chambéry. A droite, la Tour des Archives.

En 1731, Jean-Jacques Rousseau arrive à Chambéry et commence par travailler au cadastre, alors situé dans le château.

Lire la suite...

mardi 26 octobre 2010

La Savoie à vol d'oiseau, Chambéry

Dessiné et lithographié par A. Jenniot.
Chambéry : N. Baudet, XIXe siècle.

Jean-Jaques Rousseau effectue plusieurs séjours à Chambéry aux Charmettes, la maison de Madame de Warens. Les quelques années passées dans le vallon ont eu un rôle très important dans son œuvre. Car il le dit lui-même : "je fis ce que je voulais faire, je fus ce que je voulais être". Les montagnes et la nature servent d'écrin et d'asile au bonheur, les paysages plus doux apaisent l'âme.
Lieu de conservation : Bibliothèque municipale de Chambéry.

Lire la suite...

lundi 27 septembre 2010

Je n'ai plus que des sensations (3)

Lionel Bourg
Carnet de route (3)

     Pilat
     Du Crêt de la Perdrix à celui de l’Œillon, la lande, qu’interrompt deux ou trois avancées des forêts, serait beaucoup plus nue si pins et sorbiers, à l’écart du gros de la troupe, ne tentaient pas subrepticement de coloniser le domaine.
     Le chemin, tracé par les bruyères, la myrtille et les graminées qui ne sont jamais si câlines qu’aux dernières journées du mois d’août, n’en reste pas moins l’un des plus attachants de la montagne.
Sans hâte, j’atteins le Crêt de l’Étançon, embrassant peu à peu, comme rarement, les Alpes et la vallée du Rhône : le pays d’errance de Rousseau.
     Parvenu au sommet, où je m’attarde - il fait si beau, le paysage est tellement vaste -, l’imposant éboulis, les buissons d’églantiers et les framboisiers qui déjà se racornissent, le ciel que l’on croirait pouvoir effleurer, tout s’assemble et concourt au moment d’évidence qui me cloue sur place : je suis ici chez moi.

     Annecy
     Logeant à un jet de pierre du Château, la fenêtre de ma chambre s’ouvre sur les chaudes écailles des toits. Le soleil du soir s’y étire ou s’y love, comme un chat.
     J’ai mis à profit le bel après-midi pour me repaître de la vieille ville, privilégiant on le devine la rue Jean-Jacques Rousseau qui, par bonheur, ne s’encombre de boutiques et méprise la bimbeloterie carte-postalienne dont regorgent les ruelles voisines. Miracle ! Personne… C’est que les contingents de visiteurs piétinent près du canal, ne se souciant ni de Jean-Jacques ni de Madame de Warens : la solitude dont je bénéficie soudain sied à ma recherche de leurs fantômes.                                                                       

                                                                                *

Lire la suite...

- page 2 de 3 -